Frère mineur, docteur de l'Église (+ 1231)
Né à Lisbonne, ce contemporain de saint François d'Assise s'appelait en réalité Fernando. De famille
noble aux traditions militaires, il entra tout jeune chez les Chanoines Réguliers de Saint Augustin à Coïmbra où il fut ordonné prêtre. En 1220, quand les restes des premiers martyrs franciscains furent
ramenés du Maroc au Portugal, il entra chez les Frères Mineurs et prit le prénom d'Antoine. Il désirait lui aussi aller au Maroc afin d'y mourir martyr. Tombé malade pendant le voyage, il
dut rentrer en Europe.
En 1221, il est à Assise au chapitre de l'Ordre et ses frères découvrent alors ses talents de prédicateur et de théologien. Ayant remplacé "au pied levé" un prédicateur empêché, il étonne ses
frères qui, désormais, l'envoient prêcher plutôt que de balayer. Avec la permission de saint François, il enseigne à Bologne, Toulouse, Montpellier et Limoges. A Brive-la-Gaillarde, on conserve
même le souvenir des grottes où il se retira quelque temps dans la prière solitaire. C'est aussi dans cette ville qu'il retrouva miraculeusement un manuscrit dérobé, y gagnant du même coup sa
spécialité posthume pour lui faire retrouver les objets perdus. En 1229, il est élu provincial de l'Italie du Nord.
La fin de sa vie est dominée par la prédication où il excelle. Il se trouve à Padoue pour prêcher le Carême en 1231. C'est là qu'il meurt d'épuisement à 36 ans, dans cette ville qui le vénère et
qui lui donne son deuxième nom, saint Antoine de Padoue. Il est "Docteur de l'Église", mais la piété populaire préfère en lui l'intercesseur efficace.
Il a été nommé saint patron du Portugal en 1934 par le pape Pie XI.
Site officiel de saint Antoine de Padoue.
Les Franciscains s’installent aussi à Limoges... très modestement. Saint Antoine de Padoue vient et réside quelque temps à Limoges. Il prêche en Limousin et va fonder le couvent des frères
mineurs à Brive. (Les ordres mendiants et militaires - diocèse
de Limoges)
Antoine dit de Padoue (1195-1231) Natif du Portugal, il fut un très grand prédicateur franciscain, canonisé dès 1232 mais déclaré docteur de l'Église seulement en 1946. Son culte, qui se
développe largement à partir du XVIe siècle, se répand plus tardivement dans le Poitou, à la fin du XIXe, sous l'impulsion notamment des prédicateurs capucins: la célébration solennelle à
Saint-Porchaire de Poitiers, en 1893, en est une date clé. Il est généralement représenté tenant un livre sur lequel repose l'Enfant Jésus. Vêtu de la bure, les reins ceints d'une corde - de là
le nom des Cordeliers autrefois donné aux franciscains - il est couvert du manteau brun à capuchon. (diocèse de Poitiers- quelques saints)
La catéchèse de l'audience générale du 10 février 2010 a été consacrée à "l'un des saints les plus populaires de l'Église catholique". Né à Lisbonne en 1195, Antoine fut d'abord chanoine augustin
avant de se faire franciscain pour partir au Maroc comme missionnaire. La maladie l'ayant fait rentrer en Italie, il développa dans ce pays une intense activité apostolique. Mort à Padoue en
1231, il fut canonisé l'année suivante par Grégoire IX.
Benoît XVI a expliqué combien saint Antoine "a fortement contribué au développement de la spiritualité franciscaine grâce à sa grande intelligence, à son sens de l'équilibre, à son zèle
apostolique et à sa ferveur mystique... Il fut l'un des premiers grands théologiens des Frères Mineurs pour ne pas dire le premier". Saint Antoine a composé un cycle de sermons pour le dimanche,
un autre consacré aux saints, proposant ainsi un parcours spirituel tellement riche que Pie XII le proclama en 1946 Docteur de l'Église, en lui attribuant le titre de Docteur évangélique car ses
semons reprenaient toute la fraîcheur et la beauté de l'Évangile". Dit de Padoue ou de Lisbonne, Antoine définit la prière "comme une relation d'amitié où l'homme dialogue avec le Seigneur",
l'articulant en quatre dispositions indispensables: ouvrir avec confiance son cœur à Dieu, lui parler avec affection, lui confier nos attentes, le louer et le remercier. Cet enseignement résume
la théologie franciscaine, "la centralité de l'amour divin qui s'ouvre à la sphère affective et à la volonté cordiale, qui est aussi source d'un connaissance spirituelle qui dépasse toutes les
connaissances".
Le Docteur évangélique, a ajouté Benoît XVI, connaissait bien les défauts de la nature humaine, et "la tendance à tomber dans le péché. Il exhortait sans cesse à combattre l'inclination à
l'avidité, à l'orgueil et à l'impureté... Au début du XIII siècle, dans un contexte de renaissance des villes et du commerce, le nombre des personnes insensibles aux pauvres s'accroissait. Ainsi
invitait-il les fidèles à rechercher l'amitié des pauvres et la véritable richesse, celle du cœur". Cet enseignement "est tout aussi valable aujourd'hui, face à la crise économique, aux
inégalités qui appauvrissent tant de personnes et accroissent la pauvreté. Puis le Pape a souligné un autre des aspects saillants de la théologie franciscaine, le christocentrisme, qui "invite à
réfléchir aux mystères de l'humanité du Seigneur, principalement la Nativité et la Crucifixion. "La vue du Crucifié inspirait à Antoine une immense gratitude envers Dieu, mais aussi de l'estime
pour la dignité de la personne humaine, grâce à laquelle croyant comme incroyant peut trouver un sens enrichissant à sa vie". Le Saint-Père a rappelé "l'importance du crucifix pour notre culture
et pour l'humanisme découlant de la foi chrétienne... C'est parce que Dieu nous considère importants que nous devons être dignes des souffrances" du Christ.
Le Pape a conclu en sollicitant l'intercession de saint Antoine en faveur de l'Église, et en particulier des prédicateurs. "Suivant son exemple, puissent-ils unir ensemble une saine doctrine, une
piété sincère et rigueur de discours. En cette Année sacerdotale, prions afin que prêtres et diacres accomplissent leur ministère avec conscience, annonçant en l'actualisation la Parole de Dieu
auprès des fidèles, surtout dans les homélies liturgiques". (source: VIS 100210 540)
Mémoire de saint Antoine, prêtre et docteur de l’Église. Né à Lisbonne, il était chanoine régulier lorsqu’il entra dans l’Ordre des Mineurs, récemment fondé. Il pensait aller chez les peuples
d’Afrique pour propager la foi, mais c’est en Italie et dans le midi de la France qu’il exerça avec beaucoup de fruit le ministère de la prédication, en attirant un grand nombre à la vraie
doctrine. Il écrivit des sermons pénétrés de doctrine et de douceur et, sur l’ordre de saint François, enseigna à ses frères la théologie à Padoue, où il mourut en 1231
Prière à Saint Antoine de Padoue
Patron de ceux qui se confient à vous, Grand SAINT ANTOINE de Padoue, je viens vous demander non l'abondance et non pas aussi la pauvreté, craignant que l'une ne m'entraîne à la vanité et l'autre
à l'impatience, au chagrin et au désespoir. Mais je vous demande une honnête suffisance des choses nécessaires à l'entretien de ma vie et de ma famille.
Je suis composé de corps et d'âme ; le corps a besoin de nourriture et de vêtements ; la grâce nécessaire à l'âme pour vivre d'esprit et servir DIEU qui Est Esprit.
Tous deux sont exposés à beaucoup d'infirmités. SAINT ANTOINE de Padoue, Père des pauvres, assistez-moi, délivrez-moi de tout ce qui peut me nuire de l'un et de l'autre. Amen