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18 avril 2011 1 18 /04 /avril /2011 15:30

Ecrits

 

Lettres à ses parents

 

À Montreuil, ce 2 octobre 1769.

 

Mon très cher père et ma très chère mère,

je vous apprends que les chartreux ne m'ont pas jugé propre pour leur état; j'en suis sorti le second jour d'octobre. Je regarde cela comme un ordre de la Providence qui m'appelle à un état plus parfait. Ils m'ont dit que c'était la main de Dieu qui me retirait de chez eux. Je m'achemine vers la Trappe, ce lieu que je désire tant et depuis si longtemps. Je vous demande pardon de toutes les désobéissances et de toutes les peines que je vous ai causées. Je vous prie l'un et l'autre de me donner votre bénédiction, afin que le Seigneur m'accompagne. Je prierai le bon Dieu pour vous tous les jours de ma vie. Surtout ne soyez pas inquiets à mon égard. Quand j'aurais voulu rester dans ce couvent, on ne m'y aurait pas reçu; c'est pourquoi je me réjouis beaucoup de ce que le Tout-Puissant me conduit. Ayez soin de l'instruction de mes frères et sœurs, et surtout de mon filleul. Maintenant la grâce de Dieu, je ne vous coûterai plus jamais rien et ne vous ferai plus aucune peine. Je me recommande à vos prières. Je me porte bien et je n'ai pas donné d'argent au domestique. Je ne suis sorti qu'après avoir fréquenté les sacrements. Servons toujours le bon Dieu et Il ne nous abandonnera pas. Ayez soin de votre salut. Lisez et pratiquez ce qu'enseigne le Père l'Aveugle; c'est un livre qui enseigne le chemin du ciel et, sans faire ce qu'il dit, il n'y a pas de salut à espérer. Méditez les peines effroyables de l'enfer, que l'on y endure une éternité tout entière pour un seul péché mortel qu'on commet si aisément. Efforcez-vous d'être du petit nombre des élus. Je vous remercie de toutes les bontés que vous avez eues pour moi et des services que vous m'avez rendus. Le bon Dieu vous en récompensera. Procurez à mes frères et sœurs la même éducation que vous m'avez donnés; c'est le moyen de les rendre heureux dans le ciel : sans instruction on ne peut se sauver. Je vous assure que vous êtes déchargés de moi. Je vous ai beaucoup coûté; mais soyez assurés que moyennant la grâce de Dieu, je profiterai de tout ce que vous avez fait pour moi. Ne vous affligez point de ce que je suis sorti de chez les chartreux; il ne vous est pas permis de résister à la volonté de Dieu qui en a ainsi disposé pour mon plus grand bien et pour mon salut. Je vous prie de faire mes compliments à mes frères et sœurs. Accordez-moi vos bénédictions; je ne vous ferai plus aucune peine, Le bon Dieu que j'ai reçu avant de sortir, m'assistera et me conduira dans l'entreprise qu'il m'a inspiré. J'aurai toujours la crainte de Dieu devant les yeux et son amour dans le cœur". J'espère fort être reçu à la Trappe. En tout cas, on m'assure que l'ordre de Sept-Fons n'est pas si rude et qu'on y reçoit plus jeune; mais je serai reçu à la trappe. Votre humble serviteur, Benoît-Joseph Labre

 

Mon très cher père, ma très chère mère,

vous avez appris que je suis sorti de Sept-Fons, et vous êtes sans doute en peine de savoir quelle route j'ai prise depuis, et quel état de vie j'ai envie d'embrasser. C'est pour m'acquitter de mon devoir et vous tirer d'inquiétude que je vous écris cette présente; je vous dirai donc que je suis sorti de Sept-Fons le 2 de juillet. J'avais encore la fièvre quand je suis parti et elle m'a quitté au quatrième jour de marche; et j'ai pris le chemin de Rome. Je suis bientôt à présent à moitié du chemin; je n'ai guère avancé depuis que je suis sorti de Sept Fons, parce que pendant le mis d'août il fait de grandes chaleurs dans le Piedmont où je suis; et que j'ai été retenu pendant trois semaines dernièrement dans un hôpital, où j'ai été assez bien, par une petite maladie que j'ai eue. Au reste je me suis bien porté depuis que je suis sorti de Sept-Fons. Il y a en Italie plusieurs monastères où la vie est fort régulière et fort austère. J'ai dessein d'entrer dans quelqu'un et j'espère que Dieu m'en fera la grâce. J'en sais même un de monastère, de l'ordre de la Trappe, dont l'abbé a écrit à un abbé de France que s'il allait des Français dans son abbaye, qu'il les recevrait parce qu'il lui manquait des sujets. J'ai tiré de bons certificats de Sept-Fons. Je ne manquerai pas de vous envoyer de mes nouvelles; je voudrais bien en avoir des vôtres, et de mes frères et sœurs. Mais cela n'est pas possible à présent, parce que je ne suis pas arrêté dans un lieu fixe. Je ne manque pas de prier Dieu pour vous tous les jours; je vous demande pardon de toutes les peines que je peux vous avoir causées et vous prie de m'accorder vos bénédictions, afin que Dieu bénisse mes desseins. C'est par l'ordre de sa Providence que j'ai entrepris le voyage que je fais. Ayez soin surtout de votre salut, et de l'éducation de mes frères et sœurs. Veillez sur leur conduite. Pensez aux flammes éternelles de l'enfer et au petit nombre des élus. Je suis bien content d'avoir entrepris le voyage que je fais. Je vous pris de faire mes compliments à ma grand mère et mon grand père, à mes tantes, à mon frère Jacques, à mes frères et sœurs, et à mon oncle Chois. Je vais entrer dans un pays où il fait bon pour les voyageurs. Il m'a fallu affranchir la lettre pour sortir des États du Roi de Sardaigne, tant qu'elle fut arrivée en France. Je finis en vous demandant derechef vos bénédictions, et pardon des chagrins que je vous ai occasionnés. Fait en la ville de Quiers en Piedmont, ce 31 août 1770. Votre très affectionné fils, Benoît-Joseph Labre.

 

À l'exception des deux lettres adressées à ses parents, nous avons très peu de paroles attribuées à Benoît Labre. Son propos le plus célèbre est sa réponse à la question : «Comment devons-nous aimer Dieu ?» — «Pour aimer Dieu, il faut trois cœurs en un seul. Le premier doit être de feu envers Dieu et nous faire penser continuellement à lui, agir constamment pour lui. Le deuxième doit être de chair envers le prochain et nous porter à l'aider dans ses besoins spirituels par l'instruction, le conseil, l'exemple et la prière. Il doit surtout s'attendrir pour les pécheurs. Le troisième doit être de bronze pour soi-même et résister sans relâche à un amour égoïste de soi.»

 

Prière pour la protection des maisons

 

En 1771, Benoît-Joseph Labre était en pèlerinage à Fabriano, dans la région des Appenins, en Italie, et pour remercier la famille Fiordi qui l'avait chaleureusement accueilli, il écrivit cette prière en latin, assurant que « Si vous récitez avec foi cette prière, votre maison et les demeures voisines seront préservées de la foudre, de l'incendie et des tremblements de terre ».

 

Jésus-Christ, roi de gloire est venu en paix.

Dieu s'est fait homme. Le Verbe s'est fait chair.

Jésus-Christ, né de la Vierge Marie.

Jésus-Christ allait en paix au milieu d'eux.

Jésus-Christ a été crucifié.

Jésus-Christ est mort.

Jésus-Christ a été enseveli.

Jésus-Christ est ressuscité.

Jésus-Christ est monté au Ciel.

Jésus-Christ triomphe.

Jésus-Christ règne.

Jésus-Christ gouverne.

Que Jésus-Christ nous délivre de tout mal.

Jésus-Christ est avec nous.

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père.

 

« Neuf ans après (le passage du saint ndlr), le jour de la Pentecôte 1731, lors du tremblement de terre qui dévasta la ville de Fabriano, les maisons des Fiordi et des Rocca furent épargnées. Cette préservation fut attribuée à la vertu de la prière du Saint Pauvre et celle-ci connut une vogue universelle: elle fut imprimée et répandue partout; beaucoup en portaient sur eux un exemplaire comme protection; tout le monde voulait enn voir l'autographe, conservé comme un joyau de trix par les trois soeurs ».

 

D'après le Saint Pauvre de Jésus-Christ, Benoît-Joseph Labre, de François Gaquère, aux Ed. Marie Médiatrice/ Apostolat de la Presse, 1954

 

Prière du matin 

retrouvée dans ses papiers personnels après sa mort

 

Dieu créateur du ciel et de la terre, mon aimable Sauveur, je vous remercie de l'amour immense que vous avez eu non seulement pour moi, mais pour tout le monde. Je vous aime par-dessus toutes choses, et je veux vous aimer toute cette journée, ainsi que tous les instants de ma vie; je vous prie de m'aider à faire votre sainte volonté, et je vous prie continuellement pour tous les infidèles et les pécheurs; je veux vous prier toute cette journée pour eux, afin que vous daigniez les éclairer et les faire entrer dans votre grâce. Je veux encore gagner les indulgences que je peux obtenir pour délivrer les âmes du purgatoire; enfin, ayez pitié des infidèles et des pécheurs. Accordez-moi, ô mon Dieu, votre amour, imprimez en mon coeur les marques de votre cruelle passion. Je vous aime, mon divin Jésus, et je vous donne mon cœur. Sainte Vierge, préservez-moi dans ce jour et tous ceux de ma vie, de tout péché, afin que je ne perde point l'amour de mon Dieu, que je veux aimer tous les jours et tous les moments de vie. Je vous rends grâce, Vierge sainte, au nom de tous les fidèles, du grand amour que vous leur portez; je vous remercie encore pour tous les fidèles et les pécheurs, aidez-les, assistez-les, afin qu'ils retournent à leur aimable Dieu; soyez le secours de tous dans cette journée et toujours.

 

Prière composée par saint Benoît Labre

 

Père éternel, par le sang de Jésus miséricorde : consolez-nous dans le besoin et les tribulations, comme vous avez consolé Job, Anne et Tobie dans leurs afflictions; et Vous, Marie, priez et apaisez Dieu pour nous, et obtenez-nous la grâce qu'humblement nous Vous demandons.

 

Litanies de saint Benoît-Joseph Labre

 

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous,

Jésus-Christ, écoutez-nous.

Jésus-Christ, exaucez-nous

Père céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Fils rédempteur du monde qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Esprit Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.

 

Sainte Marie, patronne de saint Benoît-Joseph, priez pour nous.

Saint Benoît-Joseph, prédestiné du ciel, priez pour nous.

Saint Benoît-Joseph, enfant de bénédiction, priez pour nous.

Saint Benoît-Joseph, plein d’amour pour Dieu, priez pour nous.

Saint Benoît-Joseph, vrai disciple de Jésus-Christ,

Saint Benoît-Joseph, temple très pur de l’Esprit-Saint,

Saint Benoît-Joseph, fidèle à la grâce,

Saint Benoît-Joseph, fervent dans la prière,

Saint Benoît-Joseph, contempteur du monde,

Saint Benoît-Joseph, exemple d’humilité,

Saint Benoît-Joseph, abject à vos propres yeux,

Saint Benoît-Joseph, heureux dans les opprobres,

Saint Benoît-Joseph, pèlerin sur la terre,

Saint Benoît-Joseph, vivant sans asile,

Saint Benoît-Joseph, pauvre volontaire,

Saint Benoît-Joseph, dépouillé de tout,

Saint Benoît-Joseph, charitable pour les autres,

Saint Benoît-Joseph, zélé pour le salut de vos frères,

Saint Benoît-Joseph, amant de la croix,

Saint Benoît-Joseph, héros de la pénitence,

Saint Benoît-Joseph, passionné pour les souffrances,

Saint Benoît-Joseph, avide de mortification,

Saint Benoît-Joseph, admirable de patience,

Saint Benoît-Joseph, doué d’une pureté angélique,

Saint Benoît-Joseph, dévot des quarante-heures,

Saint Benoît-Joseph, adorateur constant de l’Eucharistie,

Saint Benoît-Joseph, zélé serviteur de Marie,

Saint Benoît-Joseph, imitateur de saint François d’Assise,

Saint Benoît-Joseph, gloire nouvelle de l’église d’Arras,

Saint Benoît-Joseph, puissant dans le ciel,

Saint Benoît-Joseph, par votre glorification,

Saint Benoît-Joseph, par votre crédit auprès de Dieu,

Saint Benoît-Joseph, par les miracles accordés à votre intercession,

Saint Benoît-Joseph, par votre ardente charité,

Saint Benoît-Joseph, par tous vos mérites,

 

Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous.

 

Priez pour nous, saint Benoît-Joseph,

Afin que nous devenions dignes des promesses de Notre Seigneur Jésus-Christ.

 

Prions

 

O Dieu, qui nous offrez dans la personne de saint Benoît-Joseph Labre, votre fidèle serviteur, un nouveau modèle de la perfection évangélique, accordez-nous par son intercession la grâce de suivre ses exemples et de vous aimer, comme lui, de tout notre cœur, afin que, par le mépris de nous-mêmes et de tout ce qui se passe, nous parvenions au bonheur de l’éternité. Nous vous en prions par Notre-Seigneur Jésus-Christ. Ainsi soit-il.

 

Prière à saint Benoît Labre

 

Dieu qui a donné à saint Benoît- Joseph Labre de mener une vie humble et pauvre, toute à l'image du Christ, fais-nous emprunter les mêmes chemins pour suivre ton Fils et vivre unis à toi, pleins de joie et de charité, en pèlerins du Royaume. Seigneur Dieu, qui avez amené saint Benoît Labre à s'attacher à Vous seul par l'humilité vraie et la pauvreté réelle, donnez-moi, grâce à ses mérites, de mépriser les biens de la terre et de rechercher uniquement ceux du ciel. Ainsi-soit-il.

 

Saint Benoît Labre, qui passa en ce monde comme un pauvre pèlerin, brûlez mon cœur d'amour pour Jésus pauvre et crucifié. Ainsi-soit-il.

 

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18 avril 2011 1 18 /04 /avril /2011 15:28

Saint Benoît-Joseph Labre

1748-1783

Fête le 16 avril

 

Aîné d'une famille de quinze enfants d'un laboureur d'Amettes dans le nord de la France, il est accueilli à l'âge de douze ans chez son oncle le curé d'Erin, qui lui donne une éducation visant son entrée au Séminaire. Mais il renonce à la prêtrise, « ayant peur de perdre son âme en sauvant celle des autres ». Mais il rêve d'être moine pour ne vivre que de Dieu. A 19 ans, il se présente dans plusieurs monastères de chartreux mais son jeune âge et sa santé fragile lui valent d'accumuler les refus et ce malgré sa vocation. La Grande Trappe de Sept-Fons ne l'accepte pas non plus et le Père Abbé lui dit : « Dieu vous veut ailleurs ». Il prend l'habit religieux à l'Abbaye Notre Dame de Sept-Fons en 1769. Il doit quitter l'abbaye quand il tombe malade. Il se rend alors à Paray-le-Monial, puis à l'approche de Lyon, à Dardilly, Pierre Vianney, qui est le grand-père de celui qui allait devenir Saint Jean-Marie Vianney, offre son hospitalité à ce vagabond. Car, rejeté de toute part, Benoît-Joseph Labre a finalement choisi une vie de mendiant et de pèlerin, allant de sanctuaires en sanctuaires. Désormais c'est ailleurs qu'il vit, dans l'errance et le pèlerinage perpétuel. Il ne cherche plus à se fixer. Son monastère est la route et Dieu son seul compagnon de prière. Benoît devient alors pèlerin perpétuel, pauvre entre les plus pauvres, allant à pied de sanctuaire en sanctuaire. Il évite les auberges et emprunte les routes peu fréquentées, un chapelet en main, un crucifix sur la poitrine et sur l’épaule un petit sac contenant l’Évangile, l’Imitation de Jésus-Christ et le bréviaire Il dort sous les haies ou dans des granges, parfois sous l’abri d’une église. Il demande à Dieu d’ajouter à ses hardes un silice: de la vermine qui le torture sans relâche. Il essuie des rebuffades, reçoit pierres et quolibets, mais finit par atteindre Rome. En sept ans, il parcoure près de 30.000 kilomètres d'un sanctuaire à l'autre, en Espagne, en Suisse, en Allemagne et jusqu'en Pologne, vivant dans le plus extrême dénuement, partageant avec les pauvres, les soupes populaires et les humiliations. Le produit de sa mendicité va le plus souvent à d'autres pauvres, ce qui lui vaut une réputation de sainteté. Ainsi le voit-on chanter à tue-tête les litanies de la Sainte Vierge près du soupirail d'une prison et donner aux prisonniers les pièces qu'on lui avait jetées par charité. Au cours d'un pèlerinage à Assise, il devient membre du tiers-ordre de Saint François. Il fait également vœu de ne pas se laver, par mortification. Son absence d’hygiène et sa vermine sont devenus proverbiaux. Son errance perpétuelle, plus commune au Moyen Age, âge d'or des grands pèlerinages, est, au 18e siècle, en décalage avec l'époque des Lumières, ce qui ajoute à sa sainteté. Les prêtres qui le confessent sont émerveillés par sa vie mystique et son humilité. Il fait un pèlerinage à Rome, où il arrive en décembre 1770, puis se rend à Saint Jacques de Compostelle en 1773, de nouveau à Rome en 1774, et à Lorette en 1777. Il se fixe à Rome l'année suivante. L’Italie adopte ce « saint Français » vêtu de haillons qui passe des heures en méditation et en prière, ne mendie pas mais accepte ce qu’on lui donne, ne garde que le minimum nécessaire et distribue le reste à de plus pauvres. A Rome il loge avec tant d'autres pauvres dans les ruines du Colisée. Dans les rues, les enfants se moquent de lui. Il les entend et rend grâces à Dieu. Il vécut six ans dans les ruines du Colisée, avant de mourir à 35 ans, le 16 avril 1783 (un mercredi saint), au domicile d'un boucher qui l'avait trouvé évanoui sur les marches de l'église Notre Dame des Monts (connue également sous le nom de Santa Maria ai Monti). Dès sa mort connue, les enfants et le peuple de Rome s'en vont par les rues en criant: « Le saint est mort ! ». Son enterrement à l'église de la Madonna dei Monti donna lieu à des manifestations de foi populaire, et son corps reposa sous une pierre de marbre. Les miracles se multiplient sur son tombeau. Il est béatifié par Pie IX en 1860 et canonisé par Léon XIII en 1881. Le masque mortuaire du saint est conservé dans l'église d'Amettes.


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18 avril 2011 1 18 /04 /avril /2011 15:26

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Saint Benoît-Joseph Labre

1748-1783

Fête le 16 avril


Il est l'aîné d'une famille de quinze enfants d'un laboureur d'Amettes dans le nord de la France. Il passe sa jeunesse dans les champs avec son père et ses frères. Mais il rêve d'être moine pour ne vivre que de Dieu. A 19 ans, il se présente dans plusieurs monastères de chartreux. L'un ne prend pas de novices à cause d'un incendie récent. Dans l'autre, on le trouve trop jeune. Admis à la chartreuse de Montreuil-sur-Mer, il n'est pas gardé à cause de sa santé trop fragile. A pied, il se rend à la Grande-Trappe de Soligny : il est toujours trop jeune. Il revient à Montreuil, c'est un nouvel échec. La Grande Trappe de Sept-Fons ne l'accepte pas non plus et le Père Abbé lui dit :"Dieu vous veut ailleurs." Désormais c'est "ailleurs" qu'il vivra dans l'errance et le pèlerinage perpétuel. Il ne cherche plus à se fixer. Son monastère sera la route, son seul compagnon de prière sera Dieu seul. En sept ans, il parcourut près de 30.000 kilomètres d'un sanctuaire à l'autre, en Espagne, en Suisse, en Allemagne et jusqu'en Pologne(*), vivant dans le plus extrême dénuement, partageant avec les pauvres les soupes populaires et les humiliations, toujours en oraison et toujours patient. Les prêtres qui le confessent sont émerveillés par sa vie mystique et son humilité. Mais son lieu de prédilection, c'est Rome où il passe ses journées en prière dans les églises, logeant avec tant d'autres pauvres dans les ruines du Colisée, distribuant à de plus pauvres ce qu'on lui donne. Dans les rues, les gamins se moquent de lui. Il les entend et rend grâces à Dieu. Le mercredi saint 1783, on le ramasse mourant sur les marches d'une église. Dès sa mort connue, les gamins et le peuple de Rome s'en vont par les rues de Rome en criant :"Le saint est mort!" Les miracles se multiplient sur son tombeau. Bénéficiant ainsi d'un culte précoce et populaire, il est un défi au matérialisme d'une société vouée à l'argent. Il est le saint des sans-domicile fixe, des pauvres et des exclus. Béatifié par Pie IX en 1860, il est canonisé par Léon XIII le 8 décembre 1883.

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18 avril 2011 1 18 /04 /avril /2011 15:20

Litanies de saint Benoît-Joseph Labre

 

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous,

Jésus-Christ, écoutez-nous.

Jésus-Christ, exaucez-nous

Père céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Fils rédempteur du monde qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Esprit Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.


Sainte Marie, patronne de saint Benoît-Joseph, priez pour nous.

Saint Benoît-Joseph, prédestiné du ciel, priez pour nous.

Saint Benoît-Joseph, enfant de bénédiction, priez pour nous.

Saint Benoît-Joseph, plein d’amour pour Dieu, priez pour nous.

Saint Benoît-Joseph, vrai disciple de Jésus-Christ,

Saint Benoît-Joseph, temple très pur de l’Esprit-Saint,

Saint Benoît-Joseph, fidèle à la grâce,

Saint Benoît-Joseph, fervent dans la prière,

Saint Benoît-Joseph, contempteur du monde,

Saint Benoît-Joseph, exemple d’humilité,

Saint Benoît-Joseph, abject à vos propres yeux,

Saint Benoît-Joseph, heureux dans les opprobres,

Saint Benoît-Joseph, pèlerin sur la terre,

Saint Benoît-Joseph, vivant sans asile,

Saint Benoît-Joseph, pauvre volontaire,

Saint Benoît-Joseph, dépouillé de tout,

Saint Benoît-Joseph, charitable pour les autres,

Saint Benoît-Joseph, zélé pour le salut de vos frères,

Saint Benoît-Joseph, amant de la croix,

Saint Benoît-Joseph, héros de la pénitence,

Saint Benoît-Joseph, passionné pour les souffrances,

Saint Benoît-Joseph, avide de mortification,

Saint Benoît-Joseph, admirable de patience,

Saint Benoît-Joseph, doué d’une pureté angélique,

Saint Benoît-Joseph, dévot des quarante-heures,

Saint Benoît-Joseph, adorateur constant de l’Eucharistie,

Saint Benoît-Joseph, zélé serviteur de Marie,

Saint Benoît-Joseph, imitateur de saint François d’Assise,

Saint Benoît-Joseph, gloire nouvelle de l’église d’Arras,

Saint Benoît-Joseph, puissant dans le ciel,

Saint Benoît-Joseph, par votre glorification,

Saint Benoît-Joseph, par votre crédit auprès de Dieu,

Saint Benoît-Joseph, par les miracles accordés à votre intercession,

Saint Benoît-Joseph, par votre ardente charité,

Saint Benoît-Joseph, par tous vos mérites,


Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous.


Priez pour nous, saint Benoît-Joseph,

Afin que nous devenions dignes des promesses de Notre Seigneur Jésus-Christ.


Prions


O Dieu, qui nous offrez dans la personne de saint Benoît-Joseph Labre, votre fidèle serviteur, un nouveau modèle de la perfection évangélique, accordez-nous par son intercession la grâce de suivre ses exemples et de vous aimer, comme lui, de tout notre cœur, afin que, par le mépris de nous-mêmes et de tout ce qui se passe, nous parvenions au bonheur de l’éternité. Nous vous en prions par Notre-Seigneur Jésus-Christ. Ainsi soit-il.

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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 18:09

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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8 février 2011 2 08 /02 /février /2011 05:29
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Petite perle des cieux,
Tu es la gloire de ton Dieu.
Tu as le prix à ses yeux
De son Fils, le Bienheureux.
 
 

 

Son enfance - L'esclavage  

Issue d'une famille composée de quatre sœurs et de trois frères, elle voit sa sœur Kishmet enlevée sous ses yeux par des trafiquants d'esclaves en 1874. À son tour, alors qu'elle avait près de neuf ans, elle est la victime de négriers qui la vendent et la revendent plusieurs fois, sur les marchés d'El Obeid et de Khartoum, en lui infligeant de mauvais traitements. Le traumatisme est si grand qu'elle en oubliera son premier nom. C'est ainsi qu'on lui donne le nom de Bakhita, qui signifie la chanceuse. 

Elle appartenait à un général turc qui lui avait fait subir de cruelles scarifications (tatouages) quand ce dernier décida de vendre toutes ses esclaves. Bakhita est alors acquise par le consul d'Italie à Khartoum, Calisto Legnani, en 1883. Sa vie change alors radicalement : « Le nouveau maître était assez bon et il se prit d'affection pour moi. Je n'eus plus de réprimandes, de coups, de châtiments, de sorte que, devant tout cela, j'hésitais encore à croire à tant de paix et de tranquillité. » 

Arrivée en Italie

En 1885, le consul Legnani doit quitter le Soudan à cause de la révolution mahdiste et Bakhita lui demande de l'emmener. Il accepte et ils s'embarquent avec une famille amie, les Michieli. Arrivés à Gênes, Mme Maria Turina Michieli demande à garder Bakhita à son service. Elle arrive ainsi à Ziagino, dans la province de Venise. 

Mme Michieli ayant eu une petite fille, Mimmina, elle en confie la garde à Bakhita qui s'en occupe avec beaucoup de tendresse. C'est ensemble qu'elles retournent au Soudan, avant de revenir à nouveau en Italie. Là, Mme Michieli confie pour une brève période sa petite fille et Bakhita à l'institut des Catéchistes de Venise, tenu par les religieuses canossiennes. Et là, quand Mme Michieli veut la reprendre pour la ramener chez elle, elle demande à rester chez les religieuses, malgré sa tristesse de quitter Mimmina, ce qui fut accepté avec difficulté. Mme Michieli refusant de se séparer de Bakhita, elle tenta de faire intervenir diverses personnalités pour la sortir de l'Institut. L'affaire alla jusqu'à un procès. Néanmoins, le 29 novembre 1889, le procureur déclara que Bakhita était libre de choisir là où elle voulait rester puisque l'esclavage n'existait pas en Italie. 

« Les Sœurs firent mon instruction avec beaucoup de patience, dit-elle, et me firent connaître ce Dieu que tout enfant je sentais dans mon cœur sans savoir qui il était. Voyant le soleil, la lune et les étoiles, je me disais en moi-même : qui donc est le maître de ces belles choses ? Et j'éprouvais une grande envie de le voir, de le connaître et de lui rendre mes hommages. » 

Le 9 janvier 1890, elle est baptisée par le cardinal de Venise, Monseigneur Agostini, et reçoit la Confirmation. Elle aimait à baiser les fonts baptismaux en disant : « Ici, je suis devenue fille de Dieu. »

Sa vie religieuse

Trois ans après, elle demanda de devenir religieuse, à 24 ans. La Sœur Supérieure, Anna Previtali, lui dit : « Ni la couleur de la peau, ni la position sociale ne sont des obstacles pour devenir sœur. » Le 7 décembre 1893, Bakhita rejoignit le noviciat des Sœurs de la Charité à l'institut de catéchuménat de Venise.

C'est le 8 décembre 1896, à Vérone, qu'elle prononce ses premiers vœux. En 1902, elle est transférée à Schio, province de Vicenza où, pendant plus de cinquante ans, elle s'occupe de la cuisine, de la lingerie, de la conciergerie. En 1927, elle prononce ses vœux perpétuels. Aimée de tous, on lui donne le surnom de Petite Mère Noire (Madre Moretta). Elle disait : « Soyez bons, aimez le Seigneur, priez pour ceux qui ne le connaissent pas. Voyez comme est grande la grâce de connaître Dieu. »

En 1910, elle écrivit son histoire à la demande de sa Supérieure, sœur Margherita Bonotto.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, la ville de Schio est menacée de bombardements. Aux Sœurs qui l'invitent à se réfugier dans le souterrain de la maison, elle répond : « Non, je n'ai pas peur, je suis dans les mains de Dieu. Il m'a libérée des mains des lions, des tigres et des panthères, ne voulez-vous pas qu'il me sauve aussi des bombes ? ».

Après une longue et douloureuse maladie, et une pénible agonie où elle revivait les jours de son esclavage en murmurant : « Lâchez mes chaînes, elles me font mal », elle s'éteint le 8 février 1947 en invoquant : « Notre Dame ! Notre Dame ! ».

Immédiatement, les gens accourent sur sa tombe, et beaucoup de grâces y sont obtenues.

Actuellement, une fresque de l'abside de la cathédrale d'El-Obeïd au Soudan représente une Vierge à l'enfant : Marie montre son Fils à l'Afrique. À ses côtés, à genoux, se trouvent sainte Joséphine Bakhita et le bienheureux Daniel Comboni.

Béatification - Canonisation

Béatifiée le 17 mai 1992, elle a été canonisée par Jean-Paul II le 1er octobre 2000.

Le Pape dira à cette occasion : « Cette sainte fille d'Afrique montre qu'elle est véritablement une enfant de Dieu : l'amour et le pardon de Dieu sont des réalités tangibles qui transforment sa vie de façon extraordinaire. »

Elle était spécialement prisée par le pape Benoît XVI, qui la mentionna dans son encyclique Spe Salvi.

Citations

  • À propos de son « achat » par le Consul Legnani : « Je n'étais pas encore libre mais les choses commençaient à changer : finis les fouets, les punitions, les insultes, bref, les dix ans de traitement inhumain. »
  • À propos des négriers : « Je n'ai jamais détesté personne. Qui sait, peut-être qu'ils ne se rendaient pas compte du mal qu'ils faisaient ? ».
  • Quand on lui demandait ce qu'elle pensait de ses bourreaux :
    • « Si je rencontrais ces négriers qui m'ont enlevée et ceux-là qui m'ont torturée, je m'agenouillerais pour leur baiser les mains, car si cela ne fût pas arrivé je ne serais pas maintenant chrétienne et religieuse. »
    • « Les pauvres, peut-être, ne savaient-ils pas qu'ils me faisaient si mal : eux ils étaient les maîtres, et moi j'étais leur esclave. De même que nous sommes habitués à faire le bien, ainsi les négriers faisaient cela, par habitude, non par méchanceté. »
  • Sur sa foi : « La Sainte Vierge m'a protégée, même quand je ne la connaissais pas. Même au fond du découragement et de la tristesse, quand j'étais esclave, je n'ai jamais désespéré, parce que je sentais en moi une force mystérieuse qui me soutenait. Je n'en suis pas morte, parce que le Bon Dieu m'avait destinée à des "choses meilleures". Et je connus finalement ce Dieu que je sentais dans mon cœur depuis que j'étais petite, sans savoir qui c'était. »
  • Pendant sa maladie : « Je m'en vais lentement, lentement, pas à pas vers l'éternité. Jésus est mon capitaine et moi, je suis son assistante. Je dois porter les valises. L'une contient mes dettes, l'autre, plus lourde, les mérites infinis de Jésus. Que ferai-je devant le tribunal de Dieu ? Je couvrirai mes dettes avec les mérites de Jésus et je dirai au Père Éternel : maintenant juge ce que tu vois. Au ciel j'irai avec Jésus et j'obtiendrai beaucoup de grâces. Je viendrai te visiter dans tes rêves si le Patron me le permet. Au paradis j'aurai du pouvoir et j'obtiendrai pour tous beaucoup de grâces. »
  • Au moment de sa mort : « Lorsqu'une personne aime beaucoup une autre, elle désire ardemment l'approcher, donc pourquoi craindre tellement la mort ? La mort nous emmène à Dieu. »

 

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13 décembre 2010 1 13 /12 /décembre /2010 18:00

                                                                Vincent de Paul est donc né dans ce petit village (qui s'appelait statue-saint-vincentalors Pouy) des Landes le 24 avril 1581, d'une famille de paysans très modestes. Dans sa jeunesse, il participait aux travaux en gardant les cochons, à l'ombre d'un chêne que l'on peut toujours apercevoir aujourd'hui.

Il décide assez jeune de devenir prêtre, par conviction, certes, mais aussi, à ce moment, pour échapper à une condition de vie très pauvre. Il entame donc des études dans la ville voisine de Dax, qu'il poursuit à Toulouse à 16 ans. En 1600, à 19 ans, il est ordonné prêtre et officie dans de petites paroisses.

En 1605, alors qu'il se rendait à Narbonne en navire depuis Marseille, il aurait été capturé par des pirates tunisiens. Il s'agit là d'un passage de sa vie un peu mystérieux et quelquefois mis en doute...

 

 

Après cet épisode, il passera quelques temps à Rome, pour revenir en France vers 1608 avec dans sa valise de bonnes recommandations du saint siège. Il rencontrera alors le roi Henri IV et fera partie de sa cours pendant deux ans, devenant même l'aumonier de la reine Margot. Après ce court passage, il resta proche de Paris en officiant à Clichy. Une puissante famille, parmi les plus fortunés de France, les "de Gondi", lui demande alors de devenir percepteur. Vincent de Paul accepte. Il tisse des liens très forts avec cette famille qui le soutiendra ensuite toute sa vie dans sa croisade contre la pauvreté et l'exclusion.

 

C'est en 1617, à 36 ans, que bascule sa vie. Appelé au chevet d'un homme très pauvre qui se meurt pour une ultime confession, il est bouleversé par cette expérience.
Il renonce à ses richesses personnelles et adopte une attitude d'humilité qu'il conservera toute sa vie.
Il prend conscience de l'extrême dénuement dans lequel vit une grande partie de la population du pays. Mais il comprend également que l'aide qu'il veut apporter se doit d'être organisée pour être efficace à grande échelle.
Cette même année, il s'occupera d'une nouvelle paroisse très défavorisée aux alentours de Lyon et crééra sa première Confrérie de la Charité.
Deux années plus tard, nommé aumonier des galères, il apporte son écoute et son aide à ces pauvres bougres traités des pires façons et à peine considérés comme des êtres humains.
En 1625, il fonde dans la chapelle Saint Lazare à Paris la Congrégation de la Mission, dont le but est de réevangéliser les campagnes. Les prêtres adhérants sont appelés "Lazaristes".

Il continue inlassablement ses efforts et fonde deux nouvelles confréries : la compagnie des Filles de la Charité et celle des Dames de la Charité. Avec ces différentes organisations, il s'occupe de tous les exclus de la société : enfants des rues, malades, condamnés, enfants abandonnés...
Il donne de sa personne et il est souvent aux premiers postes pour distribuer la nourriture, écouter et réconforter. En 1639, il est sur les champs de bataille de Lorraine pour organiser et porter secours aux blessés et mourrants.
En même temps, Vincent de Paul à conservé ses contacts à la cour du roi, qui lui permettent de financer ses actions. Il fut d'ailleurs le confesseur du roi Louis XIII lors de ses derniers instants.
Cette proximité avec les hauts dirigeants du pays lui permet de plaider la cause de la paix auprès des puissants, notamment Richelieu, Mazarin,...

Malgrè son âge, il continue son action et s'emploie à minimiser les conséquences des guerres qui ravagent la France. Il interviendra en Picardie, en Champagne,... et crééra des Fondations l'étranger : Alger, Madagascar, Pologne,...

Il crée également la Fondation de l'Hopital du Saint Nom de Jésus à Paris en 1654.

Saint Vincent, "Monsieur Vincent" comme l'appelaient ses contemporains, soulignant ainsi sa gentillesse et son humilité, meurt le 27 septembre 1660 à Paris.

Il sera canonisé 77 ans plus tard, en 1737.

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«Ma maison ... de prière» Marc 11,17 «Ne rien vouloir et ne rien chercher d'autre, sinon, en toutes choses et par tous les moyens, une plus grande louange et gloire de Dieu» Saint Ignace de Loyola
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