Taire et faire taire.
Le meurtre reste le même qu’il s’agisse du Christ, de Lazare ou de toi.
Déjà, à la naissance de Jésus, Hérode fait massacrer des innocents.
Quand la parole s’incarne, elle déclenche l’homicide.
Les événements de la vie du Christ ne peuvent pas être contemplés isolément.
Il nous faut considérer l’ensemble.
C’est le même, ce fils qui monté sur un âne se laisse ovationner comme fils de David.
C’est le même, cet homme qui s’enfonce dans l’humanité et que bientôt nous verrons défiguré.
C’est le même, ce réprouvé qui en dépit d’un corps meurtri conserve sa réalité divine et glorieuse.
C’est le même, ce fils qui sort victorieux du tombeau et conserve sa réalité humaine humiliée mais transfigurée.
Une personne ne se réduit pas à ce qu’elle est en train de vivre.
Il n’y a pas un Jésus roi, puis un Jésus crucifié, puis un Jésus revivant.
Il y a une seule et même personne, une chair tout entière, unique et éternelle,
vulnérable et incorruptible.
Cette chair mise à nu nous est exposée successivement dans les événements d’une histoire
mais elle n’est pas fragmentée.
Quoi que nous vivions, il en est de même pour nous.
Il en est ainsi de ceux qui proviennent de Dieu et y retournent.
Source retraite dans la ville 2013
Sainte Marie mere de Dieu prie pour nous pecheur maintenant et à l'heure de notre mort .amen
Notre Dame d'Hospitalité prie pour nous et reste avec nous . Amen